Claviers et souris antimicrobiens

 

Les claviers et les souris antimicrobiens ont un certain type de revêtement antimicrobien. Nos ingénieurs ont examiné ces revêtements et ont trouvé de nombreuses raisons de ne pas les utiliser. Nous n’avons trouvé aucune preuve que ces revêtements seraient efficaces, et nous avons trouvé des revêtements qui sont nocifs et pourraient potentiellement induire des microbes résistants. Par conséquent, aucun de nos claviers et souris n’a de tels revêtements antimicrobiens. Sur cette page, vous trouverez plus d’informations et des liens vers des recherches sur les revêtements antimicrobiens.

 

Pas prouvé son efficacité

Les affirmations selon lesquelles les revêtements antimicrobiens réduisent le nombre de microbes sur les surfaces sont basées sur des résultats de recherche obtenus dans des conditions de laboratoire.
Jusqu’à présent, nous n’avons trouvé aucune preuve scientifique que cette réduction se retrouve également dans l’environnement des soins de santé.

Conditions de laboratoire

La norme utilisée pour tester l’efficacité d’un additif est principalement ISO 22196 (JIS Z 2001). Cela nécessite 95% d’humidité relative, 35 degrés Celsius et 24 heures en contact direct avec l’additif. Inutile de dire que la méthode ISO 22196 n’est pas nécessairement représentatif des événements réels de contamination de surface trouvés dans les établissements de santé.
En savoir plus sur : standard pour déterminer l’activité antimicrobienne 1  et  standard pour déterminer l’activité antimicrobienne 2

 

Non-autonettoyant

De plus, les utilisateurs peuvent associer « antimicrobien » à « autonettoyant » et ont tendance à NE PAS nettoyer correctement. Une étude réalisée il y a des années a montré que les couvercles de stéthoscope marqués antimicrobiens contenaient un plus grand nombre de micro-organismes que les couvercles non marqués.
L’étude a émis l’hypothèse que les utilisateurs ne nettoyaient pas les couvertures parce qu’ils pensaient qu’être antimicrobien était suffisant pour les protéger.
En savoir plus : l’étude

 

Nocif

La plupart des revêtements antimicrobiens sont basés sur la libération d’agents biocides actifs de la surface.
Ces biocides sont intrinsèquement toxiques. Il existe une quantité considérable de recherches qui montrent qu’ils sont nocifs pour l’homme, les animaux et à l’environnement en général.
Une bonne source pour trouver les risques par produit : base de données de risques nano

 

Risque de résistance aux antimicrobiens

Les revêtements antimicrobiens pourraient être des inducteurs potentiels de microbes résistants. La résistance aux antimicrobiens est un problème complexe entraîné par des nombreux facteurs interconnectés, il est donc difficile de filtrer l’impact que les revêtements antimicrobiens peuvent avoir, mais nous choisissons une approche prudente.